Newsletter GLDF n° 69 - février/mars 2017

Le bouddhisme face aux défis du monde contemporain

Par Françoise Bonardel, philosophe

Hôtel de la Grande Loge de France - Temple Pierre Brossolette - 8, rue Puteaux - 75017 Paris

Entrée libre et gratuite

Inscriptions obligatoires : cliquer ici

Pourquoi devenir franc-maçon aujourd'hui ?

Par Philippe Charuel, Grand Maître de la Grande Loge de France

Mairie du XVII^e - Salle Maillot - 16/20, rue des Batignolles - 75017 Paris

Entrée libre et gratuite

Inscriptions obligatoires : cliquer ici

Les 19, 20 et 21 mai 2017, les loges de recherche nationale Marquis de La Fayette et régionale Mare Nostrum de la Grande Loge de France organiseront à Toulon ICOM 2017, la 1^re Rencontre internationale des loges de recherche. Elle sera ouverte à tout public les 20 et 21 mai, et sera précédée le 19 d’une journée réservée aux intervenants et aux partenaires de l’événement.

Cette grande première est organisée par Michel Lecour, Vénérable Maître 2016 - 2017 de Mare Nostrum, et Louis Trébuchet, président de la Commission d’Histoire de la Grande Loge de France et Vénérable Maître de Marquis de La Fayette. Alain Bernheim sera le coprésident du comité scientifique.

Qui ?
Les 26 meilleurs historiens mondiaux de la franc-maçonnerie et les plus importantes loges de recherche des principales obédiences.

Thème central ?
La tradition des anciens.

À l’honneur cette année ?
L’Australie et la Nouvelle-Zélande : ANZMRC (Australian and New Zealand Masonic Research Council) et la recherche maçonnique dans le Pacifique.

Quoi ?
> 2 conférences plénières et 19 tables rondes autour du thème central.
> Salon du livre : libraires généralistes, libraires de livres anciens, éditeurs indépendants, revues.
> Exposition maçonnique : à l’occasion de la Nuit des Musées, l’ICOM présente une exposition d’objets et documents maçonniques provenant du Musée de la Grande Loge de France et de collections privées.
> Comptoir des vins : dégustations et ventes proposées par des vignerons indépendants, caves et domaines de Provence.
> Dîner des Lumières (sur réservation) avec Jean-Noël Jeanneney qui interviendra sur la responsabilité de l’historien face au monde et à l’évolution de la civilisation.

Où ?
Palais des Congrès Neptune - place Besagne - Centre Mayol - 83000 Toulon

Pour tous renseignements et inscriptions : www.icom.fm

Pièces de porcelaine et de verrerie, décors textiles, bijoux maçonniques, archives et documents, peintures, monnaies… Les plus belles pièces de l’histoire de la franc-maçonnerie depuis le XVIII^e siècle sont à découvrir ou redécouvrir dans l'atrium de la Grande Loge de France ainsi que les temples Pierre Brossolette et Franklin Roosevelt dans le cadre de visites organisées. Un véritable voyage dans le temps à travers trois siècles d’histoire !

Deux modalités au choix pour visiter le musée et les locaux de la Grande Loge de France (Temple Franklin Roosevelt et Pierre Brossolette) :

- Pour les individuels : visite accompagnée le 3^e mercredi de chaque mois sur inscription sur notre site Internet (cliquer ici) ou par e-mail (mab@gldf.org / musee@gldf.org).

- Pour les groupes : sur rendez-vous par e-mail : mab@gldf.org / musee@gldf.org

Eau-forte, manuscrit sur parchemin, 1789
Inv. Doc.012.2005
Musée Archives Bibliothèque, Grande Loge de France

La loge Saint-Joseph des Arts fut fondée en 1744. Le livre d’architecture de la loge de Saint-Jean de Toulouse relate la fusion, en 1745, des loges Saint-Joseph des Arts et La Française. Il semblerait que, vers 1768, pour des raisons inconnues, la franc-maçonnerie toulousaine subit une éclipse ; les loges disparurent et se reconstituèrent dans les années 1770 à 1789, ce qui pourrait expliquer l’installation, en 1779, de la loge La Française de Saint-Joseph des Arts, encore connue de nos jours sous le titre de La Française des Arts (GO). Cette loge témoigne de la démocratisation de l’ordre au XVII^_e siècle, car elle était presqu’exclusivement composée d’artisans d’art et d’artistes, comme Bernard Dupuy, maître de musique à Cahors.

La revue Points de Vue Initiatiques se devait de contribuer aux débats qui alimentent tous les médias en donnant la parole à quelques frères musulmans ou engagés d’une certaine façon dans l’Islam, tous membres de la Grande Loge de France. Leurs propos éclairent, rassurent et questionnent… Ils font échos à ceux des invités, non-maçons, qui ont donné un texte ou accepté une interview pour ce numéro… Un numéro militant… pour la paix, la liberté et l’espérance de lumière, si bien illustrée par le calligraphe, Najib Chergui-Darif.

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Maître maçon au Rite Écossais Ancien et Accepté n’est pas un achèvement… C’est le début de l’initiation véritable. Commencée au degré d’Apprenti, élargie au degré de Compagnon, elle atteint sa véritable dimension au 3^e degré. Les textes réunis dans ce numéro en proposent une approche sans en épuiser le contenu… Par leurs limites mêmes, ils donnent à mesurer la puissance et l’étendue du mythe fondateur qui s’articule autour de la mort et de la renaissance.

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Jean Le Poulain, l’un des plus grands comédiens français de son époque, fut également un frère exemplaire.

Né à Marseille, en 1924, il a passé son enfance en Orient, où son père était administrateur colonial. Fréquentant pendant la guerre, le cours Simon (en même temps que Jacqueline Maillan, Robert Hirsch et quelques autres), il décroche le premier prix du Conservatoire en 1949.

Un début de carrière classique, Marlowe, Shakespeare, Claudel, Racine, mais bientôt des tournées où il interprète avec un égal succès Feydeau, pièces de boulevard ou Offenbach. Au cinéma, il tourne avec Michel Simon, Bourvil, Robert Dhéry ou Mireille Darc.

Car Le Poulain a un formidable don pour le comique et la fantaisie. Un critique a écrit : « Jean Le Poulain a été le dernier grand acteur de démesure du théâtre français. Quand il prenait possession de la scène, il pouvait tout se permettre, improvisations, gags ou jeux de mots, maîtrisant avec bonheur ce genre de comique qui consiste à passer de l'excès jusqu'à l'absurde. C’était un véritable Monstre sacré. »

En 1966, il frappe à 38 ans à la porte de la loge Chéops n°556, atelier de la Grande Loge de France fréquenté par des frères du spectacle. Maçon exemplaire, il tiendra avec bienveillance le premier maillet de sa loge et poursuivra son engagement au sein du Rite Écossais Ancien et Accepté jusqu’au 31^e degré.

Sur le petit écran, c’est la grande époque d’Au Théâtre ce Soir et, que ce soit dans La Dame de chez Maxims, L’École des Cocotes, Le Noir te va si bien ou Le Voyage de Monsieur Perrichon, Jean Le Poulain donne toute la mesure de son talent comique.

Rejoignant la Comédie-Française en 1978, il y fait une carrière complète : pensionnaire, sociétaire, administrateur, en même temps que directeur de l’Odéon.

Soudainement, à la stupeur du monde du spectacle et du public, un accident cardiaque emporte Jean Le Poulain vers l’Orient éternel le 1^er mars 1988. Il avait 64 ans. On peut lire dans son livre de souvenirs Je rirai le dernier : « Je me refuserai toujours de culpabiliser le public en ne lui montrant que le côté noir des choses. Nous vivons sous le binaire. Le blanc existe aussi. Je veux être avec ceux qui me demandent : faites-nous rire, Monsieur, vengez-nous de l’ennui ! »

Par Alain Mothu, auteur d'Étonnants francs-maçons aux éditions LiberFaber